Dépêches d’entre les DamnéEs : Sur l’histoire et le présent de la survie trans*

Brochure reçue par mail, texte publié sur Trou Noir le 9 Avril 2024 :

brochure : dispatches-print | dispatches-read


Dans ce texte, initialement paru dans la revue Pinko, Nsámbu Za Suékama reprend la question des violences et de la paranoïa anti-trans qui envahissent l’entièreté du champ social – et pas seulement américain. Le point de départ de sa réflexion est celui de ses propres expérimentations politiques et communautaires (groupes d’entraide, abolitionnisme pénal, autonomie noire) qui l’amenèrent à ressaisir les questions transféministes à l’aune du tiers-mondisme et de l’anti-autoritarisme. A partir de la notion de nexus patriarcal, Nsámbu Za Suékama s’engage dans l’analyse des relations internes entre les subjectivités colonisées, des effets néfastes produits par l’hétérocispatriarcat blanc sur leur puissance d’organisation, de la reproduction sociales des relations matérielles mais aussi des sites de résistance présents et activés par une lutte décoloniale matérialiste.

Read moreDépêches d’entre les DamnéEs : Sur l’histoire et le présent de la survie trans*

Vandalisme d’un local anti-avortement lors du passage d’une pride à Rome

via un site catho aléatoire :

L’association italienne Pro Vita & Famiglia (Pro Vie et Famille) a dénoncé une attaque contre son local à Rome, après avoir été insultés par un représentant de la pride en Italie.

Read moreVandalisme d’un local anti-avortement lors du passage d’une pride à Rome

Vers un transféminisme insurrectionnel

Texte tiré de Queer Ultra Violence sur infokiosques / zines sur anarchy & euphoriaprint | read

Par des trannies déloyales

Une note sur le genre. Cet essai traite des histoires matérielles et discursives de personnes que je nomme « femmes trans », et dont je donne une définition large : n’importe quelle personne n’ayant pas été assignée femme à la naissance mais expérimentant un corps féminin, vivant son genre d’une façon qui peut être considérée comme féminine, et/ou s’identifiant comme femme/partie du spectre femme-trans/transféministe. C’est avec un certaine hésitation et à reculons que j’utiliserai ce terme, étant donné qu’il efface clairement les complexités de mon expérience de genre, mais mon but est d’inclure largement touTEs celleux qui ont été assignéEs de façon coercitive à une catégorie de genre autre que Femme, tout en subissant une bonne partie de l’héritage d’une telle catégorie.

Read moreVers un transféminisme insurrectionnel

Vers la plus queer des insurrections

Texte tiré de Queer Ultra Violence sur infokiosques / zines sur anarchy & euphoria : printread

Par le gang Mary Nardini

I

CertainEs liront « queer » comme synonyme de « gay et lesbienne » ou « LGBT ». Cette lecture est inadéquate. Alors que celleux qui s’intègrent le mieux dans les constructions de « L », « G », « B » ou « T » pourraient tomber dans les limites discursives du queer, le queer n’est pas une zone d’occupation stable. Le queer n’est pas simplement une autre identité qui peut être punaisée sur une liste de catégories sociales nettes, ni la somme quantitative de nos identités. Il s’agit plutôt de la position qualitative de l’opposition aux présentations de la stabilité – une identité qui problématise les limites maîtrisables de l’identité. Le queer est un territoire en tension, défini en opposition au récit dominant du patriarcat blanc-hétéro-monogame, mais aussi en affinité avec touTEs cELLeux qui sont marginaliséEs, exotiséEs et oppriméEs. Le queer, c’est ce qui est anormal, étrange, dangereux. Le queer implique notre sexualité et notre genre, mais il va bien au-delà. Il incarne notre désir et nos fantasmes, et bien plus encore. Le queer est la cohésion de tout ce qui est en conflit avec le monde hétérosexuel capitaliste. Le queer est un rejet total du régime de la Normalité.

Read moreVers la plus queer des insurrections

Le Pronom que je Préfère est la Négation

Texte tiré de Queer Ultra Violence sur infokiosques / zines sur anarchy & euphoria : print | read


Le texte suivant est un extrait d’un obscur communiqué ayant circulé de façon plutôt limitée au sein du milieu anarchiste, à la suite des combats de rue qui se sont produits au sommet du G20 de Pittsburgh, Pennsylvannie, en septembre 2009.

Read moreLe Pronom que je Préfère est la Négation

Notes Préliminaires sur les Modes de Reproduction

via anarchy & euphoria

Imprimer | PDF pour lire

Repris de la traduction publiée dans Vers la plus queer des insurrections, chez Libertalia.

La guerre entre les formes-de-vie n’est pas une guerre entre identités, malgré les apparences. Dans cette guerre le parti négatif est celui du queer, de l’anormal. Le queer constitue la force négative qui est crucialement impliquée dans la prolifération de l’identité par sa lutte pour s’affirmer positivement en dehors du royaume du normal (chaque acte queer positif produit encore une nouvelle position à l’intérieur de la normalité), pour autant seul le queer peut, en dépassant ses limites dans la lutte, menacer de démolir toutes les tours. C’est parce que le queer est en position de détruire le mécanisme de la reproduction qu’il habite et fait vivre (le mécanisme de la différence, de l’anormalité, de l’étrangeté).

Read moreNotes Préliminaires sur les Modes de Reproduction

Intimité Criminelle

Dans la criminalisation de nos plaisirs, nous avons trouvé le plaisir inhérent au crime ! Nombreux sont ceux qui accusent les queers d’être responsables du déclin de cette société –et nous en sommes fierEs. Soyons clairEs : Nous sommes des anarchistes queers et criminels, et ce monde ne nous suffit pas, et ne nous suffira jamais. Nous voulons anéantir la morale bourgeoise et réduire ce monde en poussière.
Nous sommes là pour détruire ce qui nous détruit.

Texte tiré de Queer Ultra Violence sur infokiosques / zines sur anarchy & euphoria : Imprimer | PDF de lecture

Read moreIntimité Criminelle

★ contribuer ★