Via Bash Back News
EXPO TERF VANDALISÉE : L’AUTONOMIE TRANS POUR TOUJOURS, PARTIE 3
Lors de la deuxième nuit de la convention transphobe Women’s Declaration International à San Francisco, alors que les TERFs se cachaient dans l’hôtel Hilton derrière les lignes de police, nous avons vandalisé le lieu de leur exposition d’art prévue dans le quartier. Lorsque nous sommes partiEs, les fenêtres de la galerie étaient peintes en rouge sang avec un message pour Lierre Keith, Kara Dansky, et leurs TERFlings au cul poussiéreux : « PAS DE TERFS SUR NOTRE TERRITOIRE ! Ⓐ »
Alors que les journalistes et les libéraux aiment promouvoir l’idée que la longue histoire de résistance trans de San Francisco fait de la ville une sorte de sanctuaire pour les personnes trans, nous savons que cette résistance a été et continue d’être une réponse directe à l’assaut total contre les vies trans. Avec l’aide de ses copains et de ses bienfaiteurs, la maire London Breed a poursuivi le travail de ses prédécesseurs politiques en faisant de la survie élémentaire des personnes trans pauvres un challenge quotidien. Des milliards de dollars ont tenté de dissimuler l’antagonisme aux trans de la ville de San Francisco à travers des campagnes de Pride commerciales et de la cooption de lieux queer célèbres ; un District culturel trans qui canalise l’argent vers des promoteurs de condis privés tandis que les trans sans-abri à l’extérieur sont violemment harceléEs par les fascistes de Twitter et la police ; et des services de police et des législateurs trans-inclusifs qui ordonnent et exécutent les meurtres de personnes trans.
Des capitalistes trans du coin, désireux-ses de faire progresser leur carrière individuelle sur le dos et le corps d’autres personnes trans, ont copieusement pioché dans la boîte à outils DEI [Diversité, Equité, Inclusion] afin de tirer parti de la représentation, de la respectabilité et de la visibilité en leur faveur. SoutenuEs par leurs partisanEs libéraux, des opportunistes comme Honey Mahogany, Aria Sa’id et Jackie Thornhill se présentent comme des citoyen-nes trans modèles. Leur proéminence est utilisée pour servir le double objectif de 1) indemniser les dirigeants de la ville contre les allégations flagrantes de transphobie; et 2) produire des personnes trans token respectables qui aiment la loi, à opposer à la figure de la personne trans pauvre qui ne respecte pas la loi, et pour attaquer les personnes trans plus nuancées qui sont moins dociles.
À Frisco et au-delà, un sac de vomi ranci rempli de partis politiques, de clubs démocrates et d’organisations à but non lucratif a constamment coopté l’élan politique. Ces organisations parasitaires transforment simultanément les manifestations et les contre-manifestations en plates-formes pour les demandes assimilationnistes et opèrent comme le sale type libéral qui infiltre les espaces radicaux et désamorce la potentielle insurrection.
La conférence TERF de ce week-end a mobilisé les gens pour lutter contre les transphobes — mais ce n’est pas seulement la transphobie explicite qui appelle à l’antagonisme direct; c’est aussi les formes transphobes à peine voilées, insidieuses, et toujours présentes.
À ceux qui font la guerre à notre autonomie, et à leurs collaborateurs : surveillez vos arrières.
des queers de frisco pour l’anarchie, pour le communisme, pour l’attaque
– BRB // Be Right Back